31477303
La version de votre navigateur est obsolète. Nous vous recommandons vivement d'actualiser votre navigateur vers la dernière version.

      Dates à retenir

25 novembre 2022

Assemblée Générale

************

 

*****************

 

 

Gardons le contact

 

          est le bulletin d'info publié                  régulièrement par NOVISSEN            et envoyé à ses adhérents.

Lisez-le et partagez-le!

 

 n° 99  février 2018

1

Emile Vak !

Sous ce pseudonyme, Bernard, notre artiste, nous régale de ses créations ... 

 

 

 

 

Pour revoir nos conférences:

 

  2015

Marc Dufumier: 33333

                   La conférence

                                    Questions de la salle 1 

                                  Question de la salle 2

2016

Alain Vaillant

Fabrice Nicolino

Jocelyne Porcher

 

  2017

Hervé Kempf

Jean Michel Jedraszak

Claude Brémard

Gérard Le Puill

 

  2018

Olivier Nouaillas

André Cicolella

François Veillerette

Laurent Pinatel

Claude Kaiser

 

2019

Gaspard d'Allens

 

 

 

à partir de janvier 2022
N.B. Les articles les plus anciens sont au bas de la page.
Le chargement de cette page peut demander quelques instants. Merci de patienter.
 

Le Journal d'Abbeville le 14 décembre 2022

Fin de l’aventure pour les anti 1000 vaches près d'Abbeville avec la dissolution de l'association

 

Deux ans après la fermeture de la ferme dite des 1000 vaches à Drucat (Somme), l'association Novissen qui a lutté pendant 10 ans contre cette exploitation a voté sa dissolution.

1000 vaches. 10 ans de lutte. 22 actions en justice. Autant de chiffres qui auront marqué le combat mené par l’association Novissen (NOs VIllages Se Soucient de leur ENvironnement) à Drucat près d’Abbeville (Somme) face à l’exploitation créée par l’entrepreneur Michel Ramery (décédé en mai 2016).

 

Après avoir remporté des batailles juridiques, Novissen avait fini par l’emporter quand la ferme des 1000 vaches a décidé de jeter l’éponge en décembre 2020. Lors de l’assemblée générale de l’association qui s’est déroulée à Drucat, les membres fondateurs et les fidèles de Novissen ont décidé de voter la dissolution de cette dernière.

Philippe Sallé, membre du collège de direction explique : « nous avons organisé cette assemblée générale extraordianaire pour décider de la dissolution. Les forces s’épuisent et le combat n’est plus là. »

 

L’ardent combattant contre l’élevage intensif précise : « nous avions élu un collège pour un an. On a pu faire le bilan et mené quelques actions comme la dédicace de notre livre et une projection au Rex-Centre culturel d’Abbeville. Et on n’avait pas pu faire la fête pour célébrer notre victoire avec la crise sanitaire. »

 

Quant au bilan de Novissen, il se résume en un mot : victoire comme le rappelle Philippe Sallé : « Victoire pour Novissen, ses presque 3500 adhérents et tous ses soutiens. Victoire contre ce symbole devenu emblématique de l’industrialisation de l’agriculture, de l’élevage industriel inhumain, de ce mode de production mettant en péril la santé, l’environnement, le climat, l’agriculture paysanne et le bien-être animal. »

Quel avenir pour les bâtiments ?

Quant à l’avenir des bâtiments de l’ancienne ferme des 1 000 vaches, la question demeure toujours sans réponse. Si plusieurs projets ont été évoqués pour la reconversion du site, rien de concret n’est encore acté. La société qui gérait l’exploitation avait annoncé que les 1 000 hectares du site continueraient d’être exploités en terres agricoles. L’activité devait alors être réorientée vers les cultures comme le blé, la betterave, les pommes de terre et les cultures fourragères. Alors que les bâtiments restent vides, des professionnels sont pourtant intéressés pour y réaliser du stockage.

Philippe Sallé poursuit : « Notre combat, forgé sur l’expertise, l’analyse et la réflexion, a fait de Novissen une référence respectée et écoutée sur ces sujets, dont elle a contribué à la prise de conscience. Victoire pour ceux qui ont mené le combat de cette association et qui ont vécu, pendant ces 10 années, une aventure humaine extraordinaire. »

À lire aussi

Deux liquidateurs ont été nommés : Hervé Farcy et Michel Kfoury. Novissen ne va pas pour autant disparaître. Son site internet va rester consultable pendant dix ans. Concernant les finances, le collège de direction a décidé de reverser le solde qui s’élève à environ 5000 euros à trois associations qui ont toujours été à ses côtés pendant cette longue lutte : L214, La Confédération paysanne et France Nature Environnement.

 

*************************************

 

Le Courrier Picard le 27 novembre 2022

 

 

 

Abbevillois: la fin de la ferme opposition aux mille vaches

Par Gael Rivallain
Journaliste au Courrier picard

Publié: 26 Novembre 2022 à 15h40

 

L’association Novissen a voté sa dissolution ce vendredi 25 novembre, après 10 années de lutte contre la « ferme-usine » de Drucat, dont l’activité laitière a cessé le 1er janvier 2021.

 

«  Le but initial a été atteint avec la fermeture de la Ferme des mille vaches. L’association arrête, non par ce que l’activité de cette ferme usine a cessé, mais faute de forces suffisantes en son sein pour continuer le combat contre l’élevage industriel, pour la protection animale et la défense de l’environnement  ». C’est avec «  un pincement au cœur  » qu’une trentaine de membres de Novissen (sur les 3200 de l’association), réunis vendredi 22 novembre au soir à la salle polyvalente de Drucat-le-Plessiel, ont voté la dissolution de Novissen.

Terminé donc la ferme opposition engagée par les riverains de « Nos villages se soucient de leur environnement », contre ce qui fut des années durant «  le symbole français de l’élevage intensif, cruel, qui concerne toujours 80 % des animaux en France  », a rappelé Philippe Sallé, membre du collège de direction. C’est l’épilogue d’un long feuilleton, qui aura été émaillé d’innombrables manifestations (à Abbeville, Amiens, Lille ou Paris), pour dénoncer «  un projet illégal et climaticide  ». De fêtes revendicatives et déguisées organisées chaque année en septembre devant le site. De procès à foison (22 !), jusqu’au Conseil d’État. Et parfois aussi d’initiatives plus spectaculaires. Certaines se sont soldées par des gardes à vue.

 

Le Journal d'Abbeville le 11 mai 2022

Le Courrier Picard le 09 mai 2022

 

Novissen à Abbeville: le combat contre la ferme des Mille-vaches gagné, mais pas tout à fait terminé

 

Après un peu plus d’un an de silence médiatique, l’association Novissen signe son retour avec un ouvrage et un film, relatant ses dix ans de lutte contre la ferme dite des Mille-vaches. L’occasion pour elle de montrer qu’elle existe toujours et au-delà qu’elle reste active.

 

 

Mis en ligne le 9/05/2022 à 15:53 

 

par Nasséra Lounassi

 

 

L’année 2021 a permis à l’association Novissen de travailler à la rédaction d’un ouvrage et la réalisation d’un film retraçant son combat contre la ferme des Milles vaches.

 

La dernière fois que Novissen s’était exprimée publiquement, c’était en décembre 2020 lorsqu’elle apprenait que la ferme des Mille-vaches, située à Buigny-Saint-Maclou et Drucat, allait cesser son activité laitière le 1er janvier 2021. L’association, opposée depuis la première heure à ce projet, imaginé par Michel Ramery, entrepreneur de travaux publics décédé en 2016, et qui a accueilli jusqu’à 800 vaches (plus leur suite, les veaux et les génisses), s’était alors réjouie à l’annonce de la nouvelle.

 

Depuis, elle n’avait plus fait parler d’elle. Son combat contre la ferme gagné, sur fond de pandémie de Covid-19, on pouvait imaginer légitimement que Novissen, forte de 3 200 adhérents, serait mise en sommeil, voire cesserait d’exister. Eh bien non !

 

Pas de fête de la fin des Mille vaches, mais un livre et un film

 

L’association a profité de l’année 2021 pour se consacrer à la rédaction d’un ouvrage et la réalisation d’un film intitulés tous deux 10 ans de lutte et la victoire. «  On avait voulu organiser, en septembre 2021, une fête de la fin des Mille-vaches mais à cause de la crise sanitaire, on a dû l’annuler, relate Philippe Sallé, chargé de communication au sein de l’association. C’est ainsi qu’on a eu l’idée de ce nouveau projet.  » «  On a eu envie de revenir sur notre lutte, les raisons qui nous ont poussés à la mener, nos actions, les soutiens que l’on a reçus. C’est une synthèse de tout ce que l’on a accompli en une décennie et qui a valeur de témoignage », complète Francis Chastagner, ancien président de l’association. Le livre et le documentaire achevés, les membres de Novissen se sont néanmoins interrogés sur la nécessité de poursuivre ou non son activité.

 

Le sort de l’association décidé en novembre

 

Lors de l’assemblée générale en novembre dernier, il a été décidé de la prolonger d’un an. «  On s’est dit qu’il y avait encore des points sur lesquels on attendait des réponses comme le non-paiement des astreintes par la société Ramery. On se demande ce que sont devenues les vaches et ce qui va se passer pour les bâtiments  », indique Hervé Farcy, membre du collège administrant Novissen.

 

La préfète de la Somme de l’époque, Nicole Klein, avait infligé à la société, en août 2015, une amende de 7 800 euros et 780 euros d’astreintes journalières : le cheptel était passé de 500 à 796 vaches alors que l’autorisation d’exploiter avait été donnée pour 500. Ces astreintes ont été suspendues par l’exploitant, qui a obtenu gain de cause auprès du tribunal administratif en janvier 2016. Revirement de situation en novembre 2019 lorsque la cour administrative de Douai a imposé le retour à 500 vaches.

 

Une réunion s’est tenue à ce sujet en janvier dernier entre des représentants de l’association, de la préfecture de la Somme et le sous-préfet d’Abbeville. Novissen estime ne pas avoir obtenu de réponses suffisamment précises à ses interrogations. «  Ils s’étaient engagés à nous donner des éléments, mais nous n’avons rien eu de probant. En revanche, on nous a affirmé que le dossier n’était pas enterré, c’est déjà une bonne chose », martèle l’ancien président. Sans nouvelles depuis, il a adressé, il y a quelques jours, un courrier à la Préfecture. Et ensuite ? Il faudra attendre la prochaine assemblée générale en novembre pour connaître le sort qui sera réservé à Novissen. «  Il est difficile à l’heure actuelle de dire ce qui va être décidé. Peut-être arrêtera-t-on, peut-être pas… Tout dépendra de la situation, des informations que nous aurons reçues d’ici là. Mais si on devait se mobiliser pour un nouveau combat, on est là. Les braises sont encore chaudes !  », conclut Francis Chastagner.

 

Le film projeté ce mardi 10 mai 2022

 

 

 

Le livre, de près de 300 pages, a nécessité huit mois de travail. Se composant de dix chapitres correspondant chacun à une année ; de photos ; dessins et coupures de presse, il revient dans le détail et de manière chronologique sur le combat de Novissen. «  Initialement, on partait plutôt sur un ouvrage de 350 pages, mais ça faisait trop. Il a fallu donc aller à l’essentiel car il y avait énormément de matière  », souligne Francis Chastagner, ancien président de l’association. Une discipline que s’est imposée, à son tour, Philippe Sallé, chargé de communication, lorsqu’il a travaillé sur le film. «  Il n’y a pas de choses nouvelles à proprement dit. Nous avons réuni tout ce que nous avions dans nos archives. Mais il fallait veiller à ce que ce soit compréhensible et complet, qu’il n’y ait pas de souci sur le plan juridique et que ce ne soit pas trop long.  »

 

Film « 10 ans de lutte, la victoire », mardi 10 mai, à 20 heures, au Rex. Entrée libre. À 21 h 40 : moment de convivialité, salle des Carmes

 

Le sous-préfet répond aux questions point par point

 

Lundi, Mai 9, 2022 - 15:49

 

Philippe Fournier-Montgieux, le sous-préfet de l’arrondissement d’Abbeville, a rencontré les membres de l’association Novissen lors d’une réunion le 24 janvier dernier. Il rappelle qu’un comité local d’information, associant l’exploitant de la ferme, avait été mis en place mais que ce dernier «  ne souhaite plus participer à ce type de réunion  ».

 

Ce qui n’empêche pas le sous-préfet de répondre point par point aux interrogations de l’association. Le sort des vaches ? «  Elles ont été vendues pour être engraissées puis abattues.  » Les amendes infligées à l’exploitant ? «  Il a payé l’amende à hauteur de 7 800 euros. Pour les astreintes, c’est plus compliqué, observe Philippe Fournier-Montgieux. Le ministère de l’Écologie a été interrogé car il y a des difficultés à déterminer la période au cours de laquelle il y a eu un dépassement des 500 vaches autorisées.  »

 

Enfin, sur la question de l’avenir du site, il indique qu’un groupement d’agriculteurs porte un projet de création d’un méthaniseur sur le site. Un projet que l’exploitant avait aussi porté sans succès lorsque le site était encore en fonctionnement.

 

 

 
 
 
 
 

Contenu