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      Dates à retenir

25 novembre 2022

Assemblée Générale

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Gardons le contact

 

          est le bulletin d'info publié                  régulièrement par NOVISSEN            et envoyé à ses adhérents.

Lisez-le et partagez-le!

 

 n° 99  février 2018

1

Emile Vak !

Sous ce pseudonyme, Bernard, notre artiste, nous régale de ses créations ... 

 

 

 

 

Pour revoir nos conférences:

 

  2015

Marc Dufumier: 33333

                   La conférence

                                    Questions de la salle 1 

                                  Question de la salle 2

2016

Alain Vaillant

Fabrice Nicolino

Jocelyne Porcher

 

  2017

Hervé Kempf

Jean Michel Jedraszak

Claude Brémard

Gérard Le Puill

 

  2018

Olivier Nouaillas

André Cicolella

François Veillerette

Laurent Pinatel

Claude Kaiser

 

2019

Gaspard d'Allens

 

 

Articles de journaux et émissions suscités par le projet dit "des 1000 vaches

 

à partir de janvier 2016
N.B. Les articles les plus anciens sont au bas de la page.
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Chaîne Public Sénat  2016

 
 

Allemagne : la ferme aux 2000 vaches

https://www.dailymotion.com/video/x3vkf

 
Simon Blin
Le 03.03.2016 à 10:39
 

Entre promesse d'un gain rapide et maltraitance des animaux, les projets de "fermes industrielles" divisent le secteur agricole, alors que se tient un Salon international de l’agriculture à Paris sous haute tension. Comment ces fermes géantes fonctionnent-elles ? Est-ce un modèle duplicable ? Doit-on craindre des dérives du modèle productiviste ? Cette industrialisation est-elle inévitable ? Samia Dechir s’est rendue dans l'une d'entre elles à Kemberg en l’Allemagne de l’Est. Si ces coopératives pullulent, leur efficacité face à la crise reste à démontrer.

 

En France, la ferme de mille vaches située en Picardie a suffit pour soulever l'opposition. La ferme de Kemberg en Allemagne, comme beaucoup d’autres, en compte jusqu’à 2000, un gigantisme qui n'a rien d'exceptionnel outre Rhin. 

Après la chute du mur de Berlin en 1989, elle a rouvert sous forme de coopérative privée, gérée par plusieurs familles. En 2014, la coopérative a été entièrement rénovée pour résister à une concurrence de plus en plus rude.

Plus de vaches, plus de lait, moins d’hommes

Richard Reiss, Directeur de la coopérative laitière de Kemberg raconte : « Nous nous sommes dit, après avoir produit pendant 40 ans dans les anciens bâtiments, que nous avions besoin de changer nos conditions de travail. Nous voulions le faire au bon moment, ne pas rater le train en marche, mais nous adapter aux conditions que nous impose le marché mondial ».

Les vaches produisent désormais jusqu’à 40 litres de lait par jour, soit 10 de plus qu’avant. La présence humaine est réduite au minimum et le ramassage du lisier, automatisé, est envoyé directement dans des méthaniseurs.

En Allemagne ces fermes de grandes tailles sont souvent adossées à une production d’énergie.

Comme les éoliennes toutes proches, ils produisent de l’énergie revendue aux compagnies d’électricité. « Sur un an, la revente de l'énergie nous permet de financer les salaires pendant 3 mois : 1 mois avec le méthaniseur, 1 mois avec le photovoltaïque et 1 mois avec le parc éolien, ça fait 3 mois de financés », explique Richard Reiss.

Pas rentable, pas écologique

Une source de revenus indispensable. Car ces fermes industrielles ne sont en fait pas rentables. Ici un litre de lait coûte 33 centimes à produire, pour un prix d’achat de 26 centimes. Face à la chute des cours du lait, l’industrialisation ne protège donc pas les exploitants.

Et ce n’est pas tout. Des voix s’élèvent pour dénoncer la pollution générée par ces fermes. Car pour nourrir leurs bêtes, ces exploitations cultivent des centaines d’hectares de céréales ou d’herbe, arrosés d’engrais et pesticides. Holger Ackermann, co-initiateur d’un référendum contre l’élevage de masse témoigne: « beaucoup de substances proviennent des fermes industrielles, elles sont très concentrées et contaminent directement l'environnement. On a remarqué que le paysage s'était déjà complètement modifié avec des apports en azote, des plantes complètement nouvelles sont apparues ».

Or, les aides de la Politique Agricole Commune (PAC) continuent, pour parties, attribuées en fonction du nombre d’hectares. Ce qui incite les exploitants à agrandir leurs fermes. Les initiateurs du référendum réclament donc des subventions conditionnées au respect de l’environnement. Le parlement du land Brandebourg se prononcera en mars. Difficile de prévoir l’issue de la consultation. Mais une chose est sûre, ce modèle, subventionné à grands frais, montre aujourd’hui ses limites.

 

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Le Courrier Picard le 06 décembre 2016

 

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Le Courrier Picard le 04 décembre 2016

 

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Le Courrier Picard le 28 octobre 2016

 

MILLE VACHES Novissen soutient le préfet

PUBLIÉ LE 28/10/2016

Courrier picard

Novissen, association citoyenne revendiquant plus de 3 000 adhérents, combat l’implantation d’une ferme industrielle, dite des 1 000 vaches, depuis 5 ans au Plessiel, un hameau de Drucat, près d’Abbeville. Dans un communiqué, Novissen affirme résolument son soutien au Préfet de la Somme dans sa lettre du 10 octobre au président du Tribunal administratif d’Amiens. Pour cette association, dans cette lettre, «  le Préfet démontre sans détours que « l’accord tacite » revendiqué par le promoteur ne peut être retenu pour son augmentation de cheptel à 796 vaches laitières au lieu des 500 autorisées. Les autorités de l’État constatent « le caractère volontaire et assumé de l’infraction », considèrent les opposants à cette exploitation.

«  Selon la préfecture, poursuit Novissen, le principe du « silence vaut accord », argument développé par la SCEA Côte de la Justice, ne s’applique tout simplement pas dans le cas de cette extension du projet des 1 000 vaches, le dossier complet n’ayant été déposé que le 27 juillet 2015 après de nombreux échanges dus aux erreurs, incohérences et imprécisions du dossier. Par ailleurs, les vaches supplémentaires devaient provenir des exploitations du regroupement énuméré dans le dossier, ce qui n’est absolument pas le cas  », ajoute l’association. Laquelle dit «  soutenir fermement la préfecture pour que le droit soit respecté ». Estimant que «  cela fait plus d’un an et demi que la SCEA Côte de la Justice exploite l’usine à vaches de façon totalement illégale  ».

 

 

 

Le Courrier Picard le 04 octobre 2016

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Le Journal d'Abbeville le 15 septembre 2016

Drucat

Ferme des mille vaches : les "antis" ne lâchent rien à Drucat

L'association Novissen à Drucat (Somme) a rassemblé de nombreux anti mille vaches lors de sa troisième fête. Ils ont érigé une stèle devant la ferme pour symboliser leur lutte.

15/09/2016 à 17:19 par yanndefacque

Les anti mille vaches ont érigé une stèle à Drucat (Somme)

 

L’association Novissen a organisé la 3e édition de sa fête anti-mille vaches à Drucat-le Plessiel (Somme). Dans un premier temps, un cortège parti de la salle polyvalente de Drucat s’est rendu le dimanche 11 septembre 2016 aux portes de la ferme des mille vaches.

>Lire aussi Ferme des mille vaches, le ministre demande une enquête publique

Nombreux étaient ceux qui défendent un élevage traditionnel. Plusieurs associations qui ne veulent absolument pas de cette ferme des mille vaches s’étaient jointes au défilé aux côtés des élues Barbara Pompili (secrétaire d’Etat à la biodiversité et ancienne députée de la Somme) et Karima Delli (député européenne Europe Ecologie). Le président de Novissen Francis Chastagner a rappelé :

« tous les dangers de ces élevages intensifs » avec toujours la ferme intention de voir « fermer cet établissement ».

En guise de symbole de cette lutte, une stèle éphémère a été érigée et inaugurée en face des portes de la ferme des mille vaches où chacun a pu accrocher une revendication.

De retour aux abords de la salle polyvalente, plusieurs interventions se sont tenues comme celle de Karima Delli et la conférence animée par Fabrice Nicolino.

Cette fête servait aussi et surtout à Novissen de rappeler que l’association continuait sa lutte contre l’élevage intensif. L’occasion également pour les nombreux membres de se retrouver lors d’un moment festif et convivial.

L'association Novissen poursuit sa lutte contre la ferme des 1000 vaches
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Le Courrier Picard le 13 septembre 2016

 

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Le Courrier Picard le 12 septembre 2016

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Le Courrier Picard le 10 septembre 2016

 

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France 3 Nord Pas de Calais le 09 septembre 2016

23 000 litres de lait déversés à la frontière franco-belge contre les "1000 vaches"

Trois syndicats d'agriculteurs ont déversé sur la route de Nieuwkerke, à la frontière franco-belge, près de Bailleul (Nord), le chargement de lait d'un camion revenant de la ferme dite des "1.000 vaches", pour protester contre son modèle d'agriculture intensive

  • avec AFP
  • Publié le 09 septembre 2016 à 17:01

 

 

Une vingtaine de militants de la Confédération paysanne (française), de la Fugea et duMAP (belges) ont arrêté en début d'après-midi le camion à Nieuwkerke (Heuvelland, Belgique), et ont déroulé leur banderole "Le lait des 1 000 vaches tue les paysans", avant d'ouvrir une vanne pour déverser 23 000 litres de lait. A cheval sur deux communes près d'Abbeville (Somme), le projet de ferme laitière dite "des 1.000 vaches" est controversé en raison de ses dimensions sans précédent en France.

 

"La ferme des 1 000 vaches bafoue le métier d'agriculteur, que ce soit sur les plans animal, écologique et celui des emplois", a vilipendé Stéphane Delogne, porte-parole de la Fugea. "Les fermes intensives ne sont compétitives que parce qu'elles reçoivent des aides et ne paient pas tout ce qu'elles abîment" sur ces plans-là, a-t-il insisté. L'action de vendredi s'est déroulée dans une ambiance cordiale, les militants ayant réussi à laisser passer le trafic tout en bloquant le camion. Ce dernier devait livrer une coopérative belge Milcobel. "Cette fuite en avant sur les volumes entraîne tout le monde vers le bas", a expliqué Jean Antoine, porte-parole de la Confédération paysanne Nord-Pas-de-Calais. Selon lui, la Milcobel achète le lait à la ferme des 1 000 vaches 200 euros les 1 000 litres, contre 270 environ pour Lactalis - contre lequel les producteurs de lait ont déjà manifesté en août.

Dimanche, un rassemblement "festif et militant" organisé par l'association Novissen aura lieu contre la ferme des "1.000 vaches" près d'Abbeville, notamment en présence de la secrétaire d'Etat à la biodiversité Barbara Pompili.

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Le Journal d'Abbeville le 31 août 2016

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Le Journal d'Abbeville le 10 août 2016

 

 

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Le Conseil d'Etat le 13 juillet 2016

 

 
 
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13 juillet 2016 | Décision contentieuses

Ferme "des mille vaches"

Le Conseil d’État rejette le recours de la ministre de l’environnement et d’associations de protection de l’environnement contre les ordonnances ayant suspendu la mise en demeure et l’astreinte infligées aux exploitants de la ferme dite « des mille vaches ».

> Lire la décision

La SCEA Côte de la Justice avait demandé, en 2011, l’autorisation d’exploiter un élevage de 1 000 vaches laitières. Elle n’avait obtenu, par arrêté du 1er février 2013, que l’autorisation d’exploiter un élevage de 500 vaches. Le 16 mars 2015, elle a déposé en préfecture un dossier de regroupement d’élevages (selon une procédure prévue par le code de l’environnement), ce qui conduisait à atteindre un total de 880 vaches laitières sur le site.

Après une inspection du site le 9 juin 2015 mettant en évidence que le cheptel avait été porté à 763 vaches, le préfet de la Somme a mis la société en demeure de se conformer à l’autorisation du 1er février 2013. Il lui a ensuite infligé une amende administrative de 7 800 euros et une astreinte de 780 euros par jour de retard.

La société a demandé au juge des référés du tribunal administratif d’Amiens de suspendre l’exécution de ces trois décisions. Par ordonnance du 18 janvier 2016, celui-ci a rejeté la requête relative à l’amende et prononcé la suspension des arrêtés de mise en demeure et d’astreinte journalière.

La procédure du référé-suspension, régie par l’article L. 521-1 du code de justice administrative, permet en effet d’obtenir dans un bref délai la suspension d’un acte administratif en attendant que le juge se prononce définitivement sur sa légalité lorsque deux conditions sont simultanément réunies : il faut qu’il y ait une situation d’urgence justifiant la suspension et qu’il y ait un doute sérieux sur la légalité de la décision administrative contestée.

Le ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, ainsi que des associations de protection de l’environnement, ont alors saisi le Conseil d’État d’un pourvoi en cassation. Par la décision de ce jour, le Conseil d’État a jugé irrecevable le pourvoi des associations et rejeté le pourvoi du ministre.

En tant que juge de cassation, le Conseil d’État ne rejugeait pas l’affaire mais se bornait à contrôler la légalité de l’ordonnance du juge des référés, en tenant compte de l’urgence dans laquelle celui est tenu d’intervenir et de son office particulier, qui le conduit seulement à examiner si les moyens de droit, en l’état, peuvent être jugés suffisamment « sérieux ».

Le Conseil d’État a estimé que le juge des référés du tribunal administratif d’Amiens n’avait pas commis d’erreur de droit manifeste en considérant que la société « pouvait raisonnablement penser »  qu’elle était titulaire d’une  autorisation tacite de regrouper les élevages, intervenue deux mois après le dépôt de son dossier en préfecture.

Il a également estimé que le juge des référés pouvait légalement rechercher si les mesures étaient encore justifiées à la date à laquelle il statuait.

Enfin, le Conseil d’État a estimé que le juge des référés avait pu regarder la condition d’urgence comme remplie, compte tenu des conséquences financières des décisions en cause et de la situation économique de la société.

Le Conseil d’État a donc rejeté le pourvoi du ministre. Les décisions de mise en demeure et d’astreinte restent donc suspendues : elles ne pourront pas être exécutées tant que le tribunal administratif ne se sera pas prononcé au fond sur leur légalité. L'appréciation portée dans le cadre du référé ne préjuge nullement de l'appréciation qui sera portée au fond sur la légalité des mesures.

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Le Courrier Picard le 30 juin 2016

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RTBF le 21 juin 2016

 
 
 

 

4 images 

Les laitiers français et belges manifestent contre la production industrielle -

 

Thierry Vangulick
 Publié à 19h51

Action spectaculaire en début d'après-midi devant la coopérative laitière Milcobel à Langemark. Des représentants de la Fugea (Federation des jeunes agriculteurs) et de la Confédération paysanne française ont bloqué l'accès des camions de lait venant notamment de la ferme des mille vaches dans la Somme.

Et ils ont déversé symboliquement quelques litres sur la chaussée. Ils entendent ainsi dénoncer ainsi la production industrielle qui se développe de plus en plus au détriment des petits producteurs. Des industriels qui cassent les prix. C'est la première fois que des producteurs belges s'en prennent à leur propre coopérative mais ils accusent celle ci d'acheter du lait de "mauvaise qualité" qui sert à fabriquer des produits dits de qualité. Milcobel participe à la production du fromage "Vieux Bruges".

Laurent Pinatel porte-parole de la confédération paysanne est à l'initiative de cette action qui,au départ, consistait au blocage à la frontière Belgo-française d'un camion de lait provenant de la ferme des Mille vaches. Mais le camion n'est jamais arrivé et les agriculteurs ont donc décidé d'aller bloquer la coopérative Milcobel pour marquer le coup. Bien que légèrement mieux payés que les Belges, les laitiers français de disent victimes eux aussi, comme tous leurs collègues en Europe d'une grave concurrence des fermes industrielles qui se multiplient en France et en Europe.

Action payante finalement puisque le président du conseil d'administration de la coopérative à rencontré une délégation de manifestants et à promis de revoir ses sources d'approvisionnement. Le blocage à donc été levé vers 17h30.

 
 

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La Voix du Nord le 21 juin 2016

Crise du lait : opération coup de poing franco-belge

 

PUBLIÉ LE 21/06/2016

Par Yannick Boucher

Opération coup de poing concertée ce mardi d’Hazebrouck à Ypres (B) pour bloquer l’accès d’une grande coopérative belge alimentée en lait low cost français.

 

 

 

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